Le premier roman de Jeffrey Eugenides est "Virgin suicides" ou "Les vierges suicidées" pour la traduction française parue chez Plon en 1995. Bien évidemment, tout le monde se souvient de son adaptation au cinéma par Sofia Coppola en 1999 avec la sulfureuse Kirsten Dunst dans le rôle de l'aînée des cinq soeurs. L'excellente bande originale de Air a aussi marqué les esprits de toute une génération.
Une fois n'est pas coutume, j'ai vu le film sans savoir que c'était l'adaptation d'un roman. Alors quand "Middlesex" est sorti, il était temps que je découvre cet auteur.
"Cal, ancien gardien de but de hockey sur gazon, né en 1960, porte le nom de Calliope Helen Stephanides sur son acte de naissance. Il s'agit pour elle de comprendre l'errance d'une famille au fort degré de consanguinité, la sienne, et du gène à l'origine de sa double nature, masculine et féminine. Prix Pulitzer 2003."
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"Cal, ancien gardien de but de hockey sur gazon, né en 1960, porte le nom de Calliope Helen Stephanides sur son acte de naissance. Il s'agit pour elle de comprendre l'errance d'une famille au fort degré de consanguinité, la sienne, et du gène à l'origine de sa double nature, masculine et féminine. Prix Pulitzer 2003."
Cal est hermaphrodite et tout le roman est construit autour de cette réalité dont le lecteur est tout de suite informé. Issu d'une famille grecque réfugiée aux Etats- Unis, le personnage-narrateur remonte l'histoire de sa famille sur trois générations.
C'est dans ce passé familial que le narrateur retourne au moment originel de son état sexuel. Il tente d'en expliquer toutes les dimensions et toutes les conséquences, qu'elles soient physiques ou psychologiques. Le portrait de cette famille est décrit avec finesse et densité. L'auteur maîtrise parfaitement les jeux d'allers et retours dans la temporalité.
On est vite transporté dans l'histoire captivante de cette famille, des liens familiaux qui sous- tendent de multiples subtilités psychologiques. Les dimensions temporelle et générationnelle créent une épaisseur narrative très confortable pour le lecteur.
Ce roman de près de 700 pages m'a enchantée: plus l'opus est conséquent et plus je peine à quitter ses personnages à la personnalité si attachante. Une belle aventure de lecture.
C'est dans ce passé familial que le narrateur retourne au moment originel de son état sexuel. Il tente d'en expliquer toutes les dimensions et toutes les conséquences, qu'elles soient physiques ou psychologiques. Le portrait de cette famille est décrit avec finesse et densité. L'auteur maîtrise parfaitement les jeux d'allers et retours dans la temporalité.
On est vite transporté dans l'histoire captivante de cette famille, des liens familiaux qui sous- tendent de multiples subtilités psychologiques. Les dimensions temporelle et générationnelle créent une épaisseur narrative très confortable pour le lecteur.
Ce roman de près de 700 pages m'a enchantée: plus l'opus est conséquent et plus je peine à quitter ses personnages à la personnalité si attachante. Une belle aventure de lecture.
2 commentaires:
J'ai vécu la même aventure que toi en lisant ce livre. J'en ai même fait un coup de coeur et il m'arrive encore de le conseiller.
Elo
Je me souviens de ne pas l'avoir quitté d'une semelle ce bouquin. Je me vois encore dans le bus bondé de Châtillon en train de sortir mon gros pavé pour ne pas louper une miette de temps!
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