Tous droits réservés |
Jean-Claude Mourlevat est sans conteste un de mes auteurs favoris en littérature de jeunesse. Vous avez déjà pu le constater: j'en ai parlé là et puis ici et j'aurais pu aussi parler longuement du "Chagrin du roi mort" qui m'a transportée loin d'ici, en un éclair, le coeur et les yeux grand ouverts... Et voilà que son dernier roman vient de paraître.
Mais pour l'heure, je voulais revenir à un de ces textes. C'est à travers la voix d'Anne que je l'ai découvert il y a quelques années et j'en ai encore un souvenir très vif. Jean- Claude Mourlevat a écrit trois titres pour la collection Petite Poche: "L'homme qui ne possédait rien"; "L'homme qui levait des pierres"et "L'homme à l'oreille coupée".
En Norvège existait un très vieil homme à qui il manquait une oreille. Il racontait volontiers à qui voulait l'entendre le récit de cet accident irrémédiable. Mais le récit change du tout au tout en fonction du moment et de l'interlocuteur qui se présente à lui. Jusque sur son lit de mort, l'homme jouera avec les mots et fera de la facétie sa plus fidèle compagne.
Le récit s'inscrit d'emblée dans la veine du conte et de la légende. A l'image d'ailleurs du trio paru dans la collection, le lecteur est baladé dans les dimensions du récit par le savoir faire hors catégorie de l'auteur qui, une fois encore, réussit à donner une texture magique à son texte. A mon tour, je le lirai à haute voix aux enfants, pour le plaisir du voyage...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire